Metro B

"Métro B."

PIÈCE DE DANSE CONTEMPORAINE INDONÉSIENNE de Kadek Puspasari

Chorégraphie, danse, costumes, mise en scène : Kadek Puspasari
Musique : Christophe Moure et Jean Desaire

 

 

 

 

METRO B. met en scène des chorégraphies inspirées de danses traditionnelles indonésiennes de Java, Bali et Sumatra. Elles sont accompagnées par des musiques qui mélangent gamelan (ensemble de métallophones indonésiens), banjo, percussions et poésie chantée traditionnelle. Pour cette création Kadek Puspasari puise son inspiration dans les traditions d’Indonésie dont elle est originaire.
Née à Bali, Kadek grandit à Java au contact de traditions géographiquement proches mais aux esthétiques et aux techniques gestuelles très différentes. La danse contemporaine qu'elle développe dans METRO B. lui permet d'aller au-delà de ces codes. Elle exprime le parcours d'une personne qui s'installe dans un pays, un environnement étranger au sien. En 2009 elle s'établit en France et découvre le métro parisien : "Dans le métro, j'observe le monde qui s'agite, chacun de nous a un langage corporel différent. Les corps, les individus se croisent, s'entrechoquent, s'excusent, s'ignorent, se saluent... Il arrive qu'on se sente seul dans ce bouillonnement continu d’êtres humains, et parfois notre corps suit son chemin machinalement, se déplaçant automatiquement vers son lieu de travail ou vers son foyer. C'est dans le métro que commence la rencontre d'une tradition au milieu de toutes les autres, devenant ainsi une nouvelle tradition plus globale avec des liens tacites".

SANG-HARA-SANG

SANG-HARA-SANG

 

Dans Sang-Hara-Sang, Kadek Puspasari remonte le temps sur les traces des Jugun Ian Fu, ou « femmes de réconfort » qui fait allusion au système d'esclavage sexuel de masse organisé à travers l'Asie par et pour l'armée impériale japonaise durant la seconde guerre mondiale.

Dans ce spectacle, cet épisode tragique de l'histoire sert surtout de prétexte à l'examen de sujets tabous de nos sociétés. A travers un langage chorégraphique moderne, Kadek Puspasari nous invite à nous questionner sur la place de la femme dans la société.

Pendant deux ans, la chorégraphe s'est documentée sur le terrain à Java, à la rencontre de victimes. Certains de ces témoignages ont servi de bande sonore pour le spectacle.

Une création de Kadek Puspasari

Conception, mise en scène, scénographie: Kadek Puspasari

Chorégraphie: Kadek Puspasari

Musique: Yayat Suharyatna

Lumière: Jadug Surya Bantrang Jenar

TOURNEE 2005-2007

Cette création a été présentée dans différents festivals en Asie :

2007 : Festival Asia Pacific Dance Bridges à Singapour

2006 : Asian Young Choreografer Project à Taiwan

2005: Indonesian Performing Arts à Bali, Indonesie

Nadi

NADI

“Nadi” que l'ont peut traduire par le battement d'un pouls ou bien l'invitation à la transe, s'inspire d'une danse de possession balinaise appelé Sang Hyang Dedari. Cette danse classée parmi les danses “wali”, exclusivement rituelles, est dansée par deux jeunes filles vierges prépubères qui sont possédées par des nymphes. Cette danse de transe n'est dansée qu'exceptionnellement dans des lieux sacrés ayant subi des catastrophes naturelles ou des épidémies. C'est l'occasion pour la communauté du village d'inviter les dieux et de rétablir l'équilibre du monde, de réunir le micro et le macrocosme.

C'est dans le cadre de ces études universitaires (Master en danse) à Solo (Indonésie) que Kadek fait des recherches sur cette danse rituelle.

J'étais tout d'abord intéressée par le contexte de cette danse, et la performance dansée dans le cadre d'un rituel sacré. Le caractère répétitif et simple mais pourtant hypnotique de cette danse m'ont fasciné. C'est une des caractéristiques des danses de transes qui continue à m'interroger et à éveiller ma curiosité en tant que danseuse professionnelle. Comment transposer la transe dans un contexte de représentation? Comment sommes nous habités lorsque nos corps sont présentés sous une forme spectaculaire?”

De ce rituel, Kadek n'en a conservé que l'essence, le caractère exutoire, psychologique et symbolique. Elle matérialise par la danse des forces de la nature (eau, feu, terre, vent) afin d'obtenir un équilibre et une maitrise de la sauvagerie naturelle présente en chacun de nous.

Une création de Kadek Puspasari (2003)

Direction artistique, chorégraphie, interprète: Kadek Puspasari

Dramaturgie: Ista BP

Chant, voix: Djarot B. Darsono

Musique enregistrée: Kidung balinais (incantations, invocations)

Lumière: Jadug Surya Bantrang Jenar

TOURNEE

2003: TBS (Taman Budaya Surakarta)

2005: tournée subventionnée par KELOLA à Solo, Jakarta, Yogyakarta, Surabaya, Makassar